Comment ça marche ?

Lors d’une consultation, le naturopathe vous posera des questions approfondies sur votre santé ainsi et sur votre mode de vie. Il va systématiquement commencer par chercher la cause d’un mal dont vous souffrez, au lieu de juste faire taire les symptômes. Ceux-ci sont en fait des signes que votre corps envoie sur quelque chose de peut-être plus grave. Donc un simple mal de tête ne sera pas réglé avec un analgésique car le naturopathe cherchera à savoir ce qui cause ce mal de tête, peut-être des carences, des insomnies ou trop de stress. Ainsi, le traitement qu’il prescrira se dirigera tout de suite sur la cause et il sera soigné par des moyens naturels.

Les bienfaits

La naturopathie est une médecine bien plus profonde qu’il n’y paraît et ne se contente pas de vous donner des herbes et huiles essentielles ou des recettes de grand-mère. Cette médecine prend en compte chaque aspect de votre vie, votre alimentation, votre situation au travail, même votre vie sentimentale. Évidemment, le naturopathe n’est pas là pour fouiner dans votre vie privée, il cherche tout simplement à comprendre la cause profonde d’un mal-être. C’est aussi un thérapeute qui vous donnera des conseils adaptés pour avoir une meilleure hygiène de vie et donc pour que votre santé soit conservée aussi longtemps que possible. Pour choisir le bon naturopathe, assurez-vous qu’il soit diplômé.

En quoi consiste l’acupuncture ?

Le terme “acupuncture” est né vers le XVIe siècle. C’est la traduction de Zhen Jiu qui signifie “art des aiguilles de métal”.
L’acupuncture consiste à stimuler certains nerfs du corps humain à l’aide d’aiguilles. Des variantes ont par la suite fait leurs apparitions. Il s’agit d’autres outils comme les ventouses, les aimants, les bâtonnets et parfois même de l’électricité et du laser.
Selon la philosophie taoïste, chaque maladie est le résultat d’un déséquilibre entre le corps et l’esprit. Dans cette perspective, l’acupuncture opère pour recréer cet équilibre par la stimulation.

L’acupuncture pour soulager la douleur

Les vertus des soins thérapeutiques de l’acupuncture sont multiples. Cette méthode traditionnelle chinoise est essentiellement utilisée pour combattre les douleurs articulaires, mais aussi les inflammations, les allergies et les maux nouveaux comme le stress, l’anxiété et la dépression.
Contrairement à d’autres médecines douces, l’acupuncture a su se faire une place, certes petite, auprès de la médecine scientifique. En effet, cette pratique ancestrale est actuellement plus ou moins acceptée dans les hôpitaux en France.
Les soins thérapeutiques en acupuncture peuvent facilement accompagner un traitement médical conventionnel.

Qui peut pratiquer l’acupuncture ?

Ce n’est pas parce que l’acupuncture est un traitement traditionnel qu’il peut être pratiqué par tout le monde. C’est une pratique qui demande des savoir-faire médicaux et une maîtrise parfaite.
Avant de devenir acupuncteur, il est obligatoire de passer par soit la case médecin, soit par la case sage-femme. Après l’un de ces diplômes doit figurer deux années de formation, suivi de l’obtention d’un diplôme interuniversitaire d’acupuncture.

L’acupuncture peut soulager de beaucoup de maux. Il convient cependant de toujours rester vigilant, quelle que soit la médecine douce à laquelle on veut se tourner. C’est un terrain propice pour les charlatans. Assurez-vous que vous avez à affaire à un spécialiste avant de commencer le moindre traitement.

Des pratiques thérapeutiques différentes

Souvent d’origine naturelle, les soins apportés par la médecine douce ne sont pas contradictoires avec ceux des soins médicaux conventionnels, dans beaucoup de cas, les deux sont complémentaires.
La médecine douce est également appelée médecine traditionnelle ou naturelle. En effet, la médecine douce a existé bien avant l’apparition de la médecine dite scientifique. Basé sur des connaissances ancestrales, le traitement naturel a survécu à des centaines de siècles et reprend sa notoriété.

OMS et médecine douce

La liste des traitements classés dans la catégorie des médecines douces ne cesse de se rallonger. Depuis quelques années, les traitements naturels ont le vent en poupe et le nombre des personnes qui y ont recours ne cesse de s’accroître.
La position de l’OMS est cependant claire face à cette recrudescence de traitements alternatifs.
Cette institution sanitaire mondiale affirme soutenir la médecine traditionnelle. Elle n’a pas manqué de préciser que les bienfaits de ces méthodes thérapeutiques sont nombreux. Cependant, l’OMS réitère que cette médecine doit reposer sur des éléments scientifiques.

Les traitements naturels les plus en vue

Il est encore actuellement impossible de recenser toutes les méthodes de traitements naturels classés dans la médecine douce. Force est cependant de constater que certaines thérapies sont plus prisées que d’autres. L’OMS a avancé un chiffre approximatif de 400, mais aucune base de données fiable et vérifiée n’est encore disponible à cet effet.
Les traitements les plus connus sont la sophrologie, le yoga, la naturopathie, l’homéopathie, l’acupuncture, l’auriculothérapie, la gymnastique, la réflexothérapie, l’iridologie, la phytothérapie, la nutrithérapie, l’aromathérapie, l’hypnose…

Pendant les premières années de la médecine conventionnelle, la médecine douce a fait profil bas. Elle a commencé à revenir petit à petit sur le devant de la scène après des décennies, voire des siècles d’effacement. La médecine douce a acquis beaucoup d’adeptes et ne cesse d’évoluer. La question qui se pose est si cette médecine alternative a la possibilité de se substituer à la médecine scientifique ou si les deux thérapies peuvent cohabiter encore pour longtemps.