La presbyacousie résulte d’un trouble auditif qui se manifeste par une baisse progressive et constante de l’acuité auditive. Elle est due au vieillissement du système auditif. Cette perte progressive de l’acuité auditive est souvent imperceptible avant l’âge de 60 ans, mais elle peut être très vite handicapante. En France, environ 6 millions de personnes sont malentendantes dont un tiers seulement sont équipées d’aides auditives. Cependant, bien entendre favorise à préserver la vie sociale, d’où l’importance d’un appareil auditif.

Comment fonctionne un appareil auditif ?

De nos jours, presque tous les appareils auditifs sont numériques. L’appareil capte les sons grâce à un micro, il les traite et les amplifie avec l’aide d’un microprocesseur. Les sons sont ensuite reçus par l’oreille avec l’écouteur. Actuellement, des appareils sont capables de distinguer les niveaux de sons : grave, médium et aigu et qui sont amplifiés différemment selon le degré de perte de l’acuité auditive. Certains appareils sont munis de programmes préréglés qui sont capables d’analyser l’environnement sonore et de régler automatiquement les sons. Il y en a même qui sont équipés d’une connexion bluetooth et qui incluent différentes options pour la qualité du son, la parole, l’écoute globale et la localisation.

Un constructeur spécialisé dans la technologie auditive, la marque Phonak, propose une multitude de gammes d’appareils auditifs que vous pouvez trouver sur le site www.maison-appareil-auditif.be/appareil-auditif/phonak. Par ailleurs, il a mis au point une nouvelle puce pour une meilleure qualité de son. Les appareils auditifs Phonak ont toujours eu comme priorité d’être bien construits, solides, résistants à la poussière et à l’eau et donc à la transpiration.

Qui doit prescrire un appareil auditif et quand le porter ?

Pour bénéficier d’une prise en charge, un appareil auditif doit être prescrit par un médecin, de préférence par un médecin ORL, mais un médecin généraliste peut également le faire avec le résultat de l’audiogramme à l’appui. Le médecin est ensuite relayé par un audioprothésiste qui assure la mise en place d’un appareillage auditif adapté. Il faut choisir un audioprothésiste de confiance et proche de chez soi car vous devez subir de multiples contrôles pendant la phase d’adaptation de l’appareil.

L’appareillage est recommandé à partir d’une perte auditive de 30 dB. Il serait toujours mieux de s’en équiper sans trop tarder, tant que le cerveau reste encore capable d’interpréter les sons transmis par l’oreille et que la compréhension n’est pas encore affectée.